De nombreuses stratégies, à commencer par une activité physique régulière, peuvent aider les patients à atteindre un bien-être psycho-physique et à contrecarrer les effets du traitement. Une plateforme avec un programme de formation est lancée

En Italie, les personnes vivant après un diagnostic de cancer augmentent chaque année et, à ce jour, elles dépassent les trois millions et demi. Près d’un tiers définitivement guéri, beaucoup d’autres vivent avec pendant des années une maladie devenue chronique. Pour tout le monde, même pour ceux qui ont récemment reçu le diagnostic et qui sont encore au milieu du processus de traitement, il est essentiel d’avoir accès à réhabilitation nécessaire selon le type de tumeur dont vous souffrez, faites activité physique (chacun selon ses possibilités) et s’occupe aussi de laaspect psychologique dans le but d’avoir une bonne qualité de vie pendant et après les traitements. Bref, le bien-être psycho-physique des patients peut et doit être un objectif atteignable, profitant de toutes les solutions possibles pour endiguer les effets secondaires des thérapies, tant médicales que exploitant les nombreux avantages (encore peu connus et sous-estimés) qui en découlent d’un exercice physique effectué régulièrement.

L’initiative

Et au bien-être psycho-physique des personnes ayant des antécédents de cancer dédié à la nouvelle plateforme digitale Oncowellness, qui a été créée pour aider les patients à affronter leur parcours de soins dans les meilleures conditions grâce à l’aide de formateurs certifiés, de fiches d’entraînement et de vidéos. Didacticiel. Les objectifs? Promouvoir l’activité physique et un mode de vie actifoffrir un point de repère informatif sur les bienfaits de l’exercice régulier et initier les personnes atteintes à programmes personnalisés à effectuer sous la direction et la supervision de votre médecin. La plateforme, promue par Pfizer en collaboration avec des oncologues, des physiatres, des rééducateurs et des formateurs, est accessible sans inscription et totalement gratuite. Destiné à tous les patients atteints de cancer, il met également l’accent sur quatre types de cancer (sein, poumon, génito-urinaire et hématologique). Il est important que les patientes atteintes d’un cancer du sein commencent une activité physique le plus tôt possible et qu’elles ne la quittent pas même pendant les traitements, si possible, il est également important que tout type d’activité soit décidé par le physiatre en fonction du type de chirurgie et des conditions générales conditions de la femme – dit-il Adrien Bonifacino, président d’IncontraDonna Onlus, l’un des partenaires de l’initiative -. En général, il n’y a pas de limites : elles vont des activités aux méditation plus ou moins doux, peut-être avec un engagement physique et musculaire dans des activités réalisées en piscine, en salle de sport ou avec un entraîneur personnel, en vélo ou en canoë. Le projet en partenariat également avec l’Association italienne contre la leucémie, les lymphomes et le myélome (Ail), Europa Donna Italia, Susan G. Komen Italie, Associazione PaLiNUro (Patients indemnes de néoplasmes urothéliaux) et Women against lung cancer Europe WALCE (Walce).

Tous les bienfaits du mouvement

Chaque année en Italie, environ un millier de décès par cancer pourraient être évités avec 30 minutes de mouvement 5 fois par semaine. À ce jour, de nombreuses études scientifiques, menées sur des millions de personnes, ont montré à quel point la pratique régulière d’un sport aide à prévenir différents types de néoplasmes, à guérir plus rapidement et à réduire considérablement le risque de rechutes. Les données sont particulièrement pertinentes et convaincantes pour cancer du sein post-ménopausique (réduction du risque de 13 %), pour celui de côlon (réduction des risques de 20 %) etendomètre (réduction des risques de 20 à 25 %), pour donner des exemples. Bouger aide aussi à lutter contre la dépression, fatigue o fatigue chronique, anxiété, troubles du sommeil et de l’humeur touchant jusqu’à 70 % des patients. Il ne s’agit pas de marathons ou de compétitions, même de courtes marches suffisent à ceux qui ne peuvent pas faire d’efforts, ou de simples exercices de relaxation ou de yoga qui contribuent à améliorer les journées des malades sur le plan physique et psychologique. La raison de ces bénéfices réside également dans le fait qu’une activité physique régulière implique changements dans le cerveau induisant calme et relaxation – explique Gabriella De Benedetta, vice-présidente de la Société italienne de psycho-oncologie -. Les endorphines qui sont libérées pendant l’exercice ont fonction analgésique et euphorique et améliorer l’humeur. Il augmente l’énergie corporelle et mentale et augmente ainsi la capacité de la personne à faire face aux événements. L’activité physique augmente la confiance en soi et l’estime de soi grâce aux petits buts et objectifs que la personne atteint jour après jour. Ils améliorent également les fonctions exécutives, la mémoire et, en fin de compte, améliorent la perception de soi.

Adapter l’effort à chaque patient

Activité aérobie pour gérer la fatigue, exercices pour améliorer l’élasticité musculaire, techniques pour rendre les mouvements souples et harmonieux, exercices pour la posture et l’équilibre, étirements debout et au sol, exercices de respiration pour contrôler le stress et l’anxiété. Voici quelques-uns des principaux groupes d’exercices proposés sur Oncowellness et développés par les trois formateurs du projet, des professionnels expressément formés à l’accompagnement psycho-physique des patients atteints de cancer (et certifiés par le Cancer Exercise Training Institute, l’institution de référence aux États-Unis États). Des fiches pédagogiques et des tutoriels vidéos réalisés par des formateurs présentent les exercices préconisés pour la construction itinéraires personnalisés, à effectuer toujours sous l’indication et la supervision de votre spécialiste ou médecin, en fonction des besoins et des conditions spécifiques. Afin de planifier efficacement et en toute sécurité un parcours d’activité physique chez un patient atteint de cancer, il est nécessaire de « l’adapter » au cas individuel – souligne Claudia Cerulli, chercheur en activité physique et santé à l’Université de Rome Foro Italico -. Cela commence à partir de un historique médical précis qui encadre la pathologie, éventuels problèmes et comorbidités, médicaments pris. Pour les activités légères telles que la marche ou les exercices de mobilité articulaire, rien d’autre n’est nécessaire. En cas d’activité plus intense, une visite chez un spécialiste en médecine du sport serait souhaitable. Par la suite, il faut « structurer » un entraînement qui adapte la charge de travail en termes d’intensité, de fréquence et de durée de l’exercice. Les composantes à entraîner sont l’endurance, la force et la souplesse. Le programme doit alors être constamment adapté dans le temps.

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